A la recherche de l’architecture au moindre impact écologique, ce « nid » est largement inspiré des constructions vernaculaires agricoles. Sa forme et sa texture familière rend hommage aux granges traditionnelles comme tentative de restaurer leur charme discret.
Cette imagination pastorale dicte le choix des matériaux locaux largement disponibles tels que la paille et le bois, laissant un impact sur l’environnement pratiquement nulles. La référence à l’héritage rural, loin de générer un habitat archaïque, est le support des innovations techniques en termes de confort, d’ambiance, et d’efficacité énergétique. L’effort de l’intégration paysager conduit logiquement à réinterpréter plusieurs techniques éprouvées vernaculaires. Le « nid » est aussi une réflexion sur le caractère transitoire des constructions. En effet, si le bâtiment peut sembler assez massif, la plupart de ses matériaux sont totalement renouvelable.
Dans le cadre du festival de l’architecture Archi< 20 à Muttersholtz (Alsace, France), ce défi a été relevé par une jeune génération d’architectes : Jordi Pimas, Romain Gié, Marina Ramirez, Jean Réhault, Maria Sarlé.
Le site spécialement préservé qui accueille cette compétition appelle inévitablement à une réflexion sur la relation entre l’homme et son environnement naturel. L’objectif est d’initier ou de redécouvrir une relation marquée par l’hospitalité et la sobriété (discrétion) que sont les quelques caractéristiques de l’architecture vernaculaire.
Ce concours reflète également l’urgence de mobiliser toutes les énergies sociales afin de trouver des solutions innovantes, efficaces et qualitatives pour les questions de logement. D’une conception de taille modeste mais des espaces qui offrent une nouvelle façon de vivre pour répondre à l’évolution des besoins sociaux. Une forte exigence écologique dans les matériaux utilisés pour la construction ainsi que dans l’utilisation à long terme de l’immeuble étaient les principales préoccupations de cette manifestation originale. En tant que tel l’utilisation de matériaux locaux, sains, recyclables, et efficaces ont été requis. La contribution du tissu économique local permis également de faire de cette expérience un modèle de développement durable, responsable et écologique.
Grâce à ce projet, nous avons essayé d’apporter notre contribution à la réflexion sur la base de la qualité architecturale. Nous avons travaillé l’intérêt local pour répondre au développement du projet dans une approche que nous voulions le plus complet possible.
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Photos : Jordi Pimas
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